Avec curiosité et sans a priori, quatre jeunes hommes ont mené l’enquête. Ils ont collecté biens matériels et souvenirs immatériels. Sur leur tableau de recherches, on lit notamment l’un des slogans de 1968 : « Cours, camarades, le vieux monde est derrière toi ! » Que reste-t-il aujourd’hui des engagements fiévreux d’hier ? Née sur les cendres des utopies passées, cette création originale rejoue les années 70 à la lumière crue de notre présent.
Si sa forme est nouvelle et éclatée, ce théâtre affirme son goût pour les histoires, et notamment l’épopée de Colette. On y parle expériences communautaires et dérives, prises de paroles et prises de pouvoir, luttes féministes et radicalisations. À la fin, entre ces deux époques posées en miroir, un thème récurrent revient : l’amitié, incarné aussi bien par les acteurs présents que les fantômes du passé.