Si l’une est réelle, l’autre est de fiction. Toutes les deux ont la force des héroïnes d’aujourd’hui. D’un côté, il y a le combat mené par Irène Frachon, la pneumologue de Brest, pour le retrait du marché de ce médicament antidiabétique prescrit comme coupe-faim. De l’autre, il y a l’épopée âpre de Claire Tabard, victime du Médiator, depuis sa prescription jusqu’à son indemnisation.
Les scènes courtes se succèdent. Le parti pris de la sobriété et de l’épure s’explique par le trop plein d’émotions suscitées par une telle tragédie. On entend le tictac mécanique des valves artificielles. Mon coeur dévoile les défaillances de notre société et la pugnacité de celles qui les combattent.