Trois sales bestioles ont repéré une proie. Le festin promet d’être royal. Avant qu’ils ne s’y précipitent, chacun se jauge et se juge. Il n’y aura pas de pitié !
L’attaque commence : nos va-t-en-guerre parviennent au butin et commencent enfin leur festin. La nourriture ne manque pas et cependant aucun n’est satisfait. Il en faut plus, beaucoup plus. Une guerre de position s’installe. L’exaspération est à son comble et la haine longtemps retenue éclate. Jusqu’à l’écœurement. Jusqu’au malaise. Jusqu’à la mort ?
Au fur et à mesure de l’histoire, comme en écho, surgissent les voix des tranchées. Le spectateur comprend alors où il est : quelque part, dans un no man’s land, il y a cent ans, après un assaut.
Précédé de Nous, Normands, 14 ans en 18 : 135 élèves ébroïciens du collège de l’Immaculée rendent cette année hommage aux enfants normands pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale.