Dans une fraternité musicale communicative, ils savent jouer des sonorités de leur luth oriental pour offrir une musique vivante et généreuse. Ils sont à la fois les passeurs d’une culture et les témoins d’une terre meurtrie, en particulier lorsqu'ils se glissent « à l’ombre des mots » de leur compatriote poète, Mahmoud Darwish.
Les trois frères ont souvent accompagné leur ami dans ses récitals et, lors de ce concert, ils feront de nouveau entendre celui qui demeure la voix de la Palestine, de la lutte et de l’exil.
Si leur musique prend sa source dans le creuset classique arabe, les frères Joubran savent se montrer attentifs aux sonorités nouvelles, ouverts aux rencontres avec d’autres musiciens, tout en gardant pour leurs concerts une singularité empreinte de ferveur. « The Long March c’est la tradition du futur » selon leurs mots, mais aussi et toujours « une mémoire pour l’oubli ».