Caro, Daniel, Hélène, Jade ou Marco.
Ils sont tour à tour snob, névrosé, psychorigide ou « maxi-flipette ».
Ils sont un peu, beaucoup, cabossés, abimés parce qu’ils ont des amours malheureuses, un boulot plein d’ennui ou parce que « le petit chat est mort »…
Ou bien encore, à cause du portrait de Pic de la Mirandole ou de l’incendie des WC au Puy du Fou…
Ils craquent, ils pètent les plombs, et pourtant ils « ont la live », alors ils essayent autre chose, autrement.
Il y a, là, l’agente immobilière, le père d’élève, la femme du fils aîné et même la directrice de théâtre prête à tout pour que le public revienne !
La cb des routiers, les problèmes de box internet, la tarte aux fraises de mamie ou les endives au jambon deviennent les ingrédients d’un petit drame intime partagé.
Avec des apartés qui prennent à témoin le spectateur, le comédien traque dans le détail du quotidien les failles et l’étrangeté de ses personnages, avec une tendresse particulière pour les paumés, les décalés, les déjantés, les fragiles.
C’est savoureux, postiche et potache. Et décoiffant (bien sûr !)