D’un côté, Olivier de Sagazan, pétrisseur de glaise, « performeur de la métamorphose » et sculpteur de lui-même… De l’autre, l’homme des mots, David Wahl et son verbe scientifique, érudit et décalé. Entre ces deux « obsédés des métamorphoses, des transformations », cet intrigant médecin, collectionneur de pierres, dont certaines ne manquaient pas de pouvoirs évocateurs, ainsi les « priapolithes » et les « hystérapetra »… On ne devait pas s’ennuyer en compagnie du docteur Borel !
Un duo et un spectacle hors-normes, hors-sol. Des images éphémères, jamais tout-à-fait les mêmes d’une représentation à l’autre. Un discours qui ne manque pas d’étonner et d’activer nos doutes. Une poésie surgie de la terre malaxée, pétrie sur les corps, où fleurs et brindilles composent d’étranges bouquets.