Anne Paceo a côtoyé Archie Shepp, Henri Texier, Christian Escoudé mais aussi Marcel Azzola et Melissa Laveaux, Ablaye Cissoko, Jeanne Added et Rhoda Scott. Excusez du peu ! À Vienne, Marciac ou Montreux, à La Cigale ou à La Philharmonie de Paris, ses concerts, en trios, quintets et autres formations à géométrie variable, portent la trace de ses voyages, de ses rencontres cosmopolites. Sa discographie atteste d’un attrait particulier pour les musiques chargées de spiritualité : animistes japonaises pour son album, Yôkaï, traditionnelles birmanes pour Fables of Shwedagon, soufies inspirées par le poète persan Rûmî pour Samâ, l’un de ses derniers morceaux. Quant à son album paru en 2022, il s’intitule S.H.A.M.A.N.E.S. Anne Paceo fait également preuve d’une conscience politique et féministe explicite, comme en témoigne, récemment, le clip de From Shadows to Light.
Django d’Or et Victoires de la musique ont couronné cet itinéraire talentueux aux accents géopoétiques, multiples et singuliers. « Batteuse poétique », « batteuse chamane », « batteuse sans frontière », de tous les qualificatifs et autres épithètes utilisés à son égard, il suffit de garder « musicienne ». Une musicienne qui a le goût du métissage partagé.
Avec le soutien de Amnesty International
"La musique et l’art ont toujours été de puissants partenaires de la cause de la justice, car ils ont le pouvoir de susciter en nous de profondes émotions. Et nombreux sont les musiciens et musiciennes engagé.e.s avec Amnesty International"
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