Le vieil homme avec sa rapacité obsessionnelle, son hypocrisie, son égocentrisme. Ses enfants qui se joueront de ses plans et de ses tares. Leurs histoires et leurs rivalités amoureuses. Elise destinée au riche Anselme. Cléante en rival de son père. Valère qui ruse, Frosine qui intrigue. Et tourne le manège des manigances, des ruses et des quiproquos qui s’entrecroisent. Sans oublier, bien sûr, la cassette volée, perdue, retrouvée... Tout est là ! Même les trois coups !
Molière, Harpagon, Deschamps... Un tiercé gagnant. Il faut se laisser aller à entendre le texte, ici mis en avant dans une gourmandise contagieuse. Il faut en goûter la leçon. Molière fait du bien et Deschamps et ses compagnons comédiens le servent avec talent et respect.