En ouverture, Les Préludes, sans doute le plus connu des poèmes symphoniques composés par Franz Liszt. Une traversée de la vie, mélancolique et tourmentée, inspirée par Lamartine, souvent reprise, parfois même détournée pour de déplorables fins politiques.
« Mélodies énergiques et solaires » et ambiance romantique avec le Concerto pour trompette de Johann Nepomuk Hummel. L’œuvre la plus jouée de ce compositeur, aujourd’hui peu repris malgré le nombre et la diversité de ses compositions. Une des œuvres fétiches qui accompagnent la brillante carrière de la trompettiste de vingt — quatre ans, Lucienne Renaudin Vary.
Ambiance légère pour la joute musicale contée dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, sans doute le moins sombre des opéras de Richard Wagner. Antony Hermus, à la direction musicale de l’orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie, en fera partager la force dramatique et le « caractère ardent ».
Une soirée musicale en trois temps, placée sous l’empreinte d’une Europe de l’est, aujourd’hui recomposée, si féconde musicalement. Tous trois y sont nés, tous trois sont décédés dans un autre pays, voisin que celui qui les a vus naître.