Une grand-mère prêtresse de candomblé, une mère chanteuse de jazz, un père percussionniste... entre Brésil et France, Gildaa a la mémoire riche et éclectique. La chanteuse multi-instrumentiste, autrice, compositrice, danseuse et comédienne n’a rien rejeté et a même considérablement enrichi l’héritage.

Danse et transe, guitare et violon, tambour d’eau et machine à écrire, soul et samba, elle sait chanter, en français et en portugais, et s’accompagner à la kora. Clown et diva, petite fille et femme cassée, maquillage et bigoudis, Gildaa est étonnante, détonante, tour à tour charmante et insolente, extravagante et fragile, drôle, tragique et mystique. Elle conjugue les sons et les inspirations et ne cesse de remettre ses ouvrages sur le métier à métisser.

Ses propositions artistiques originales emportent les salles dans un tourbillon furieux et contagieux. TransMusicales de Rennes, Grand prix des Inouïs du Printemps de Bourges, le Théâtre du Rond-Point et le Centquatre à Paris : les publics l’acclament, la réclament. Elle a des « pensées diluviennes », elle conte ses « âmes sœurs », en appelle au « marchand de sable », elle chante « demain ». Elle est Gildaa, avec au moins deux « a ».