Karima El Kharraze
À droite le couteau
Les années 1989-2001. Un « quartier périphérique », une « petite ville française ». Au hasard : Évreux ! Karima El Kharraze y est née, dans le quartier de La Madeleine, alors, question souvenirs ébroïciens, elle est bien placée. Deux sœurs, Majda et Rim. Majda est resté dans le quartier, Rim l’a quitté. À leurs côtés, en ombres, la poétesse irakienne mystique soufi du viiie siècle, Rabia Al Adawiya, pour l’une. La peintre et poète libanaise, récemment décédée, Etel Adnan, pour l’autre. Deux figures tutélaires, présences d’un monde arabe, tout à la fois proche et distant, réel ou fantasmé. Karima El Kharraze établit un dialogue entre les époques, trace des lignes de partage entre les destinées. Karima El Kharraze n’est pas une inconnue au Tangram. En résidence en 2024 pour l’écriture de cette pièce, elle a déjà présenté en 2021 dans la même salle Sœurs, un dialogue au féminin avec Penda Diouf et Marine Bachelot Nguyen, et en 2023, Madame Flyna, l’histoire de cette petite Marocaine qui faisait des avions en papier et qui est devenue la plus jeune pilote du monde. Avec cette nouvelle pièce, Karima El Kharraze poursuit la confrontation du réel et de l’imaginaire tout en explorant les zones d’ombre des silencieux, des exclus, des sans voix.
Cette lecture est accompagnée d’une exposition de portraits dans le hall du Théâtre réalisés par Ouarzi Ouarzi, photographe ébroïcien issu comme Karima El Kharraze du quartier de la Madeleine. Les textes de l'expo sont le fruit de rencontres avec l'équipe d'agentes d'entretien de la Ville d'Évreux travaillant à la Maison de quartier de la Madeleine au moment de la résidence d'écriture.
Lecture présentée dans le cadre des Journées du Matrimoine
Notre héritage culturel commun est composé de notre patrimoine (ce qui vient des pères) et de notre matrimoine (ce qui vient des mères). En réhabilitant la notion de matrimoine, terme qui existe dès le Moyen-Âge, le Mouvement HF+ valorise la mémoire des créatrices et intellectuelles en contribuant à la transmission et à la visibilité des œuvres de celles qui nous ont précédées. Il s’agit aussi de faire émerger et de construire notre matrimoine à venir, en permettant aux artistes contemporaines de faire reconnaître leur talent.
Avec près de 100 propositions et plus de 14 000 spectateurs et spectatrices en moyenne chaque année en Normandie, les Journées du Matrimoine sont désormais indissociables des Journées du Patrimoine !
Infos sur hf-normandie.fr
texte Karima El Kharraze
avec Lucie Hanoy, Saffiya Laabab, Virgile L. Leclerc, Nabila Mekkid, Karima El Kharraze
Texte écrit avec le soutien du CNL en partenariat avec Le Tangram - Scène nationale d’Évreux, de la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des écritures du spectacle et l’accueil en résidence de Textes en l’air à Saint-Antoine-L’Abbaye
À droite le couteau
Lecture présentée dans le cadre des Journées du Matrimoine
Notre héritage culturel commun est composé de notre patrimoine (ce qui vient des pères) et de notre matrimoine (ce qui vient des mères). En réhabilitant la notion de matrimoine, terme qui existe dès le Moyen-Âge, le Mouvement HF+ valorise la mémoire des créatrices et intellectuelles en contribuant à la transmission et à la visibilité des œuvres de celles qui nous ont précédées. Il s’agit aussi de faire émerger et de construire notre matrimoine à venir, en permettant aux artistes contemporaines de faire reconnaître leur talent.
Avec près de 100 propositions et plus de 14 000 spectateurs et spectatrices en moyenne chaque année en Normandie, les Journées du Matrimoine sont désormais indissociables des Journées du Patrimoine !
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